Bruno Mortemousque, Professeur des universités, praticien hospitalier 56 ans, né à Talence (33) Études de médecine, internat et clinicat à Bordeaux. Praticien hospitalier à Rennes. Retour à Bordeaux en 2016 au sein d’un cabinet d’ophtalmologie. Il est également, en parallèle, administrateur de Lucie Care.

Bruno Mortemousque consacre sa carrière professionnelle aux pathologies de l’oeil et en particulier à celles affectant les enfants et adolescents. C’est donc en toute logique qu’il a intégré l’équipe du fonds de dotation Lucie Care dont il est désormais le secrétaire général. L’ophtalmologie, le professeur Mortemousque a embrassé cette spécialité sans hésiter.

L’oeil est au centre de plusieurs pathologies génétiques ou générales. Il est donc intéressant de travailler dans ce domaine. Et puis, l’ophtalmologie allie microchirurgie et spécialité médicale, c’est cette démarche complète de soins qui m’a séduit. Raconte-t-il.

Prévenir, un impératif

Dans le cadre de sa formation de praticien, Bruno Mortemousque a suivi les traces du professeur Philippe Vérin, chef de clinique au Centre Jean Abadie du CHU de Bordeaux et engagé au coeur de l’Institution Régionale des Sourds et Aveugles Alfred Peyrelongue à Ambarès. Puis, lors de son parcours rennais, Bruno Mortemousque s’est également impliqué au sein d’un centre de déficients visuels. Ainsi, la volonté d’intervenir auprès des plus jeunes s’est enracinée définitivement. Deux raisons à cela : développer la prévention et s’intéresser à une catégorie d’âge qui a ses propres caractéristiques.

Il y a une approche spécifique à déployer auprès des jeunes enfants. Ils ont une grande capacité d’adaptation et ne parle pas forcément de leur gêne. De ce fait, il faut être très attentif pour déceler des problèmes de déficience visuelle. D’où cette nécessité de faire de la prévention et de ne pas attendre car parfois, le dépistage précoce permet de résoudre ou bien de limiter la dégradation de la vision globale. Déclare le Professeur.

Bien sûr, l’ophtalmologie a fait des progrès mais il n’en demeure pas moins que la sensibilisation des parents notamment et aussi des médecins, des professionnels est un point essentiel pour Bruno Mortemousque afin de mettre les enfants et les jeunes sur la voie de l’émancipation.

« Un aveugle peut surfer sur Internet, suivre une scolarité dans n’importe quel établissement, faire du sport… Il n’y a pas que le versant technicien à mettre en pratique mais tout un accompagnement ».

Retrouvez l’interview dans le Lucie Care magazine numéro 3 : ICI