Quand le silence règne sur les routes de villes habituellement bruyantes, le calme peut laisser place au danger. C’est pourquoi l’Union Européenne a décidé du sort des voitures électriques.

Le 1er juillet 2019, les véhicules électriques et hybrides auront l’obligation de rompre le silence. En dessous de 20 km/h, ces voitures devront émettre un son de 56 décibels au minimum.

La Fédération des Aveugles de France alerte depuis des années sur les risques qu’engendrent les véhicules électriques pour les déficients visuels. À faible vitesse, le bruit émis par les voitures électriques est presque imperceptible. Il représente un danger pour les malvoyants mais plus largement pour les piétions distraits ou aux yeux rivés sur l’écran de leur smartphone.

L’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière (NHTSA) a publié une étude sur le sujet en 2016. Selon elle, les piétons et cyclistes ont 19% plus de chance d’avoir un accident avec un véhicule électrique qu’avec un véhicule à moteur thermique.

La législation va donc entrer en vigueur et les véhicules devront émettre un son progressif pour permettre aux piétons d’entendre si le véhicule accélère ou décélère. Certains constructeurs ont déjà anticipé cette réglementation. Renault a intégré la Z.E Voice à son véhicule ZOE. Le haut-parleur, placé dans le moteur, peut émettre trois sons différents au choix du conducteur.

D’aucuns pensent que Volkswagen va laisser à chaque conducteur la possibilité de personnaliser le signal sonore. Si certains craignent d’assister à un véritable concert, le son émis de 56 décibels est équivalent au bruit d’un lave-vaisselle. Ainsi, la pollution sonore devrait rester relativement stable.

À quand une telle législation pour les deux-roues et les trottinettes électriques ?

 

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Sources complémentaires : 1, 2.