Suite au quinzième anniversaire de la Loi pour l’égalité des chances des personnes handicapées de 2005, Rachida Teraoui, présidente de l’association nationale des parents d’enfants aveugles (ANPEA), dénonce un manque d’enseignants spécialisés en Isère.

 Emmanuel Macron l’a dit : l’école inclusive est la priorité absolue.
Mais de nos jours, malheureusement, l’insertion des jeunes déficients visuels ou aveugles n’est pas du tout optimale et particulièrement dans le département de l’Isère. Rachida Teraoui insiste sur le fait que la situation devient de plus en plus critique depuis 10 ans.
Depuis cette année scolaire, il n’y a plus d’enseignant spécialisé dans les classes pour les enfants aveugles ou malvoyants. Nous explique la présidente
L’ANPEA n’a malheureusement eu aucunes réponses de la part de l’inspection académique. Ce manque d’enseignant touche une cinquantaine d’enfants aveugles dans le département de l’Isère.
De manière à ce que les jeunes déficients visuels suivent une scolarité « ordinaire », l’enseignement en braille est indispensable. Egalement, il faut un enseignement spécialisé pour les matières mathématiques.
La présidente de l’ANPEA ajoute : L’enseignement spécialisé est nécessaire de la primaire jusqu’au lycée. L’inclusion ne doit pas gommer la nécessité de ces apprentissages spécifiques nécessaires à leur réussite scolaire.
Les avancées technologiques actuelles n’ont donc pas d’intérêt si il n’y a pas d’accompagnement spécifique. Rien ne remplace le braille et un enseignant spécialisé.
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